Le professeur Lawrence Wetherhold a beau être extraordinairement intelligent, parfaitement maître de lui et intellectuellement brillant, il est résolument incompétent en matière sentimentale et relationnelle.
Son fils, étudiant à l'université, refuse de se confier à lui, sa fille adolescente est une surdouée à la dent dure qui, comme son père, se complaît dans la noirceur et son bon à rien de frère adoptif est un redoutable pique-assiette. Depuis qu'il est veuf, Lawrence n'a plus de goût pour rien, y compris pour la littérature victorienne dont il est spécialiste.
Quand son frère débarque à l'improviste pour s'incruster chez lui et qu'au même moment il rencontre par hasard Janet, une de ses anciennes étudiantes, il sort soudain de sa torpeur. Sa vie va prendre alors un nouveau virage...
NOTE DE PROD
La genèse de SMART PEOPLE
SMART PEOPLE est l'histoire d'une famille en plein chaos. Le père, Lawrence Wetherhold, doit affronter une redoutable crise de la cinquantaine. Eminent professeur, il ne parvient plus à communiquer avec ses étudiants. Brillant écrivain, il n'arrive pas à faire publier son livre. Solitaire et replié sur lui depuis la mort de sa femme, il ne comprend plus ses enfants – tout aussi intelligents que lui – et s'avère totalement maladroit quand il s'agit de parler d'amour… Alors que les choses semblent au point mort chez les Wetherhold, deux événements bouleversent le fragile équilibre apparent. Tout d'abord, Chuck, frère adoptif de Lawrence et ado attardé, cherche à s'incruster chez ce dernier. Ensuite, Lawrence, justement, tombe amoureux.
C'est Mark Poirier, jeune écrivain américain qui fait ici ses débuts comme scénariste, qui a imaginé la famille Wetherhold. Ses deux romans salués par la critique, “Goats” et “Modern Ranch Living”, jetaient un regard amusé sur le parcours tour à tour drôle et angoissant d'habitants du sud-ouest des Etats-Unis. Avec SMART PEOPLE, Poirier souhaitait explorer un autre monde, tout aussi excentrique et replié sur lui-même : celui des profs d'université. Un univers qu'il connaît bien puisqu'il a notamment enseigné à John Hopkins University et à Stanford. S'il s'agit d'un milieu souvent tourné en dérision au cinéma, Poirier voulait en révéler une autre dimension : les préoccupations familiales et les sentiments troubles qui se nichent derrière la fatuité et la forfanterie des profs de fac. Les Wetherhold, tous brillants intellectuellement, semblaient à l'écrivain une famille à la fois drôle et touchante. Car ils ont beau être savants, ils se connaissent finalement très mal…
Par ailleurs, les personnages sont très proches de Poirier : “Quand j'étais gamin, on m'appelait 'le Vieux' parce que j'étais grognon et taciturne, pas mal dans le genre de Lawrence,” explique-t-il. “Vanessa, sa fille, ressemble au lycéen que j'étais : elle entreprend beaucoup de choses, mais pour de mauvaises raisons. Quand à son fils James et son frère Chuck, ils incarnent des personnages que j'ai toujours rêvé d'être : ils ne se prennent pas la tête et ils osent faire ce qu'ils aiment.” Le scénario de Poirier n'a pas tardé à susciter l'intérêt des producteurs Bridget Johnson (JERRY MAGUIRE, POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR) et Michael Costigan (BROKEBACK MOUNTAIN, AMERICAN GANGSTER). Ils ont alors envoyé le scénario à Noam Murro, réalisateur d'origine israélienne qui a fait ses armes dans la publicité et qui souhaitait passer au long métrage.
“Le scénario possédait une véritable originalité à côté de laquelle je ne voulais pas passer,” signale-t-il. C'est le mélange d'émotion et d'ironie mordante qui l'a séduit. “Ce qui m'a plu, c'est que cela parlait de sujets très forts, mais sans être pontifiant. Les personnages sont à la fois poignants et irrésistibles. C'est une intrigue captivante qui ne joue pas sur les sentiments. Bien qu'il s'agisse d'une famille qui ne s'est jamais complètement remise du deuil qui l'a frappée, les personnages ne se prennent pas trop au sérieux et, du coup, nous touchent davantage. Ils ne sont pas parfaits, ils ont été meurtris par la vie, mais c'est ce qui m'a plu d'emblée.” Les producteurs ont vite compris que Murro était sur la même longueur d'onde qu'eux : “Noam sait exactement ce qu'il veut,” rapporte Bridget Johnson. “Nous savions dès le départ qu'il donnerait au film un style visuel à part et qu'il s'avérerait un
formidable directeur d'acteurs.”
De son côté, Mark Poirier était tout aussi enchanté à l'idée que Murro porte son scénario à l'écran, d'autant qu'il connaissait déjà son travail : “Quand j'étais prof à Bennington College, j'enseignais un cours sur la nouvelle, et j'ai utilisé des pubs réalisées par Noam car elles me faisaient penser à des courts métrages,” note-t-il. “Du coup, j'étais vraiment heureux de travailler avec lui.” Murro et Poirier ont passé un an à retravailler le scénario. C'est alors que Bruna Papandrea et Michael London, de Groundswell Productions, ont rejoint l'équipe de production. En effet, London, heureux producteur de SIDEWAYS d'Alexander Payne et d'ESPRIT DE FAMILLE, s'est immédiatement montré séduit par l'intrigue. “Il y avait là tous les ingrédients qui me plaisent : un film qui parle de rapports familiaux et de personnages à la fois drôles et touchants dans lesquels on se reconnaît facilement,” signale-t-il.
“D'emblée, j'ai été conquis par le scénario et par Noam. En visionnant ses publicités, on voit tout de suite qu'il a un oeil et une sensibilité qui n'appartiennent qu'à lui. Ses pubs sont drôles, intelligentes et sensibles – toutes les qualités requises pour SMART PEOPLE.” “Michael et Bridget ont consacré plusieurs années à concrétiser ce projet, tandis qu'on a eu la chance inouïe qu'on nous l'envoie. Il ne restait plus qu'à trouver les bons comédiens.”
Dennis Quaid dans le rôle de Lawrence Wetherhold Le choix de l'interprète de Lawrence Wetherhold était si crucial que la question fut tranchée très en amont du projet. De toute
évidence, il fallait un comédien au registre étendu et qui fasse preuve de courage. Car Wetherhold n'est pas un personnage simple, loin s'en faut. A la fois extraordinairement intelligent et aigri, vaniteux et vulnérable, cet homme est non seulement un grincheux qui assume son caractère, mais un être fragile qui a besoin qu'on l'aime. Mais lorsque le nom de Dennis Quaid a été proposé, tout le monde s'est montré intrigué. Le comédien a eu toutes sortes d'emplois : entraîneur de base-ball dans RÊVE DE CHAMPION, il incarne un puissant avocat dans
TRAFFIC, un homme marié qui tente de cacher son homosexualité dans l'Amérique des années 50 dans LOIN DU PARADIS et un président dépassé par les événements dans AMERICAN DREAMZ. Mais le personnage de Lawrence Wetherhold ne ressemblait à aucun de ses rôles. Et malgré ses défauts, il a ému l'acteur : “C'est un vieux grincheux,” reconnaît-il. “Mais c'est aussi un type qui, au début du film, est émotionnellement mort. Il a beau être redoutablement intelligent, comme il en est lui-même convaincu, il est parfaitement idiot sur le plan des émotions. Il ne sait pas comment prendre la vie du bon côté.”
“Lawrence ne me ressemble pas du tout, à l'exception de son côté grincheux,” ajoute Quaid en plaisantant. “Il est très casanier et mène une existence essentiellement cérébrale. Je suis beaucoup plus extraverti, ce qui fait que j'ai eu beaucoup de mal à me projeter dans le rôle au début. Mais l'intrigue était vraiment intelligente : il s'agit d'une comédie profondément humaine, et c'est ce qui m'a plu.” Lorsque Quaid a fait la connaissance de Noam Murro, il n'était toujours pas certain que le rôle lui corresponde, mais leur rencontre a piqué sa curiosité : “Je l'ai écouté et ses idées m'ont intrigué,” confie-t-il. “C'est un fin connaisseur de l'âme humaine et, en discutant avec lui, je me suis dit qu'il serait intéressant de jouer Lawrence – cet homme dont les réactions sont parfois totalement inattendues – sans idées préconçues.”
Quaid se focalisa alors sur l'humour et les peines de coeur du personnage. Il n'hésita pas à prendre une dizaine de kilos pour adopter l'aspect négligé de Lawrence et à arrêter de fumer avant le tournage afin d'arriver sur le plateau tendu et irascible. Lorsque le tournage démarra, les producteurs furent sidérés que Quaid ait hésité ne serait-ce qu'une seconde à camper le personnage : “Je me suis dit qu'il était tout bonnement parfait dans le rôle,” souligne London. “On aurait pu prendre un acteur qui incarne l'archétype de l'intello diplômé des plus grandes universités de la côte Est, mais ç'aurait été beaucoup moins intéressant car cela a déjà été fait un nombre incalculable de fois. A l'inverse, Dennis apporte un côté plus populaire, plus typiquement américain, au personnage et rend ainsi le film plus accessible.”
Le reste de la famille : Thomas Haden Church, Ellen Page et Ashton Holmes
Si Lawrence Wetherhold a du mal à communiquer avec ses étudiants, il est encore plus mal à l'aise quand il se trouve face à ses enfants. Pour compliquer la situation, il vient de recevoir la visite de son fainéant de frère, Chuck, dont Lawrence rappelle à qui veut l'entendre qu'il a été adopté. On ne saurait imaginer deux hommes plus dissemblables : alors que Lawrence est prétentieux et guindé, Chuck est un épicurien excentrique et décontracté. Ils devront pourtant apprendre à compter l'un sur l'autre. Pour ce personnage adulte qui a gardé son âme d'enfant, Michael London a immédiatement songé à Thomas Haden Church qui avait obtenu une citation à l'Oscar pour SIDEWAYS. “J'entendais la voix de Thomas dès que j'ai entamé la lecture du scénario,” explique London. “Par chance, Noam était aussi enchanté par cette idée.”
Church a été séduit par le scénario. “Je me suis dit que c'était une histoire très intelligente,” affirme-t-il. “J'ai beaucoup aimé le style de l'écriture et l'évolution du personnage de Chuck. On a d'abord l'impression qu'il s'agit d'un pauvre type qui n'a jamais eu de veine, mais on apprend peu à peu à mieux le connaître.” Progressivement, l'acteur a compris comment cet homme qui prend la vie du bon côté et ne se laisse pas dicter sa conduite réussit à galvaniser son entourage. "Ce qui me plaît chez Chuck, c'est qu'il n'a rienà cacher,” reprend-il. “Il n'y a pas une once de duplicité chez lui et il possède une candeur qui fait cruellement défaut aux autres membres de sa famille.” Dennis Quaid ajoute que Church l'a beaucoup impressionné : “Il m'a un peu rappelé mon petit frère,” signale-t-il. “Sa prestation m'a aussi fait penser aux relations entre frères qui sont parfois agaçantes, mais également très drôles. Thomas est un comédien très inventif qui improvise pas mal. J'aimerais bien retravailler avec lui à la première occasion.” Contre toute attente, Chuck noue des liens très forts avec sa nièce, Vanessa, républicaine convaincue à l'éloquence cinglante. Vanessa a beau réussir tout ce qu'elle entreprend, elle est parfaitement incapable de se faire le moindre ami. A la fois très seule, ultra-protégée et désabusée, Vanessa est le personnage qui a nécessité le plus d'efforts au moment du casting : les producteurs ont mis des mois à dénicher la jeune actrice susceptible d'interpréter le rôle. “Pour moi, Vanessa est celle qui injecte du sang dans le coeur du film,” note le réalisateur. “La difficulté consistait à trouvait quelqu'un qui ait le cran d'une jeune fille
et la maturité d'une quadragénaire. C'est un mélange très difficile à dénicher.”
Très en amont du projet, Murro a pensé à une comédienne qui lui semblait correspondre au rôle : Ellen Page, jeune Canadienne que l'on a vue séquestrer et torturer un pédophile dans HARD CANDY et qui a suscité l'enthousiasme pour son interprétation du rôle-titre de JUNO. Pourtant, elle était au départ indisponible. Jusqu'à ce que, au tout dernier moment, son emploi du temps change et qu'elle rencontre Murro. Il a su aussitôt qu'elle correspondait en tout point à ses attentes. “On s'est vus dans un Burger King de l'aéroport de Newark,” dit-il. “J'arrivais de Pittsburgh et elle du Canada. J'ai aperçu sa frêle silhouette s'avancer vers moi, et j'ai compris d'emblée qu'elle incarnait le petit génie que je recherchais. Je me sens très chanceux d'avoir eu l'opportunité de la diriger.” La comédienne avait trouvé les Wetherhold fascinants en lisant le scénario de Mark Poirier. “Il y a tant d'agressivité contenue et
d'amertume dans leurs rapports,” reprend-elle. “Ils ont un mal de chien à communiquer, alors qu'ils cherchent tous la même chose.” Elle a également été touchée par les épreuves que traverse Vanessa. “Elle subit un renversement des rôles que lui impose son père,” ajoute-t-elle. “C'est elle qui fait tourner la maison, qui fait la cuisine et le ménage, tout en préparant son bac. Sa vie ne ressemble en rien à celle d'une ado de son âge, et c'est ce qui explique son arrogance et sa colère. J'ai parfaitement compris ce qui la fait souffrir. C'est un parcours très dur, mais je pense qu'elle finit par s'en sortir.”
Grâce à son oncle Chuck, qui est un amoureux de la vie, Vanessa connaît quelques moments d'insouciance et de détente, ce qui suscite un malentendu entre eux. La comédienne a surtout apprécié de pouvoir collaborer avec Thomas Haden Church. “Thomas est un type très drôle, intelligent et formidablement intuitif,” renchérit-elle. “En plus, il ose systématiquement tenter de nouvelles choses.” Church s'est lui-même montré impressionné par sa jeune partenaire. “Elle est tellement douée que j'avais du mal à la suivre,” reconnaît-il. “Son jeu est d'une grande subtilité. J'ai d'ailleurs dit à Dennis qu'elle me faisait penser à Leonardo DiCaprio quand il avait son âge.”
Pour le rôle du frère aîné de Vanessa, James, qui parvient à garder ses exploits secrets, Noam Murro savait d'entrée de jeu qui il voulait : le très prometteur Ashton Holmes qui interprétait le fils de Viggo Mortensen dans HISTORY OF VIOLENCE de David Cronenberg. “J'ai adoré ce film et la prestation d'Ashton,” note le réalisateur. “Je ne pouvais imaginer personne d'autre dans le rôle.” Holmes était ravi que son personnage ne corresponde pas au stéréotype du jeune rebelle et qu'il soit, au contraire, le seul personnage équilibré de la famille Wetherhold. “James est un intellectuel, mais il ne bloque pas l'émotion, contrairement à son père,” remarque-t-il. “Je crois qu'il tient cela de sa mère, mais certainement pas de son père.” Pour mieux comprendre la relation complexe qui le lie à Lawrence, Holmes s'est longuement entretenu avec Dennis Quaid : “Dennis voyait Lawrence comme un homme extrêmement susceptible et hargneux,” poursuit-il. “C'est un père absent qui se désintéresse du quotidien de son fils, même s'il l'aime à sa manière. La manière dont Dennis s'est investi dans son personnage m'a vraiment frappé.” C'est précisément l'implication de chacun des acteurs qui a dessiné les contours d'une famille complexe, mais attachante. “Ce qui était formidable, c'est que chaque comédien comprenait parfaitement son personnage,” conclut Murro. “Ils ont tous compris qu'il ne s'agissait pas de tirer la couverture à soi. Ce qui arrive aux Wetherhold ressemble à ce qui nous arrive souvent dans la vie : les changements qui se produisent ne sont pas spectaculaires.”
L'amour au coin de la rue : Sarah Jessica Parker dans le rôle de Janet Hartigan
Le masque derrière lequel Lawrence Wetherhold s'est réfugié commence à craquer dès lors qu'il tombe amoureux – pour la première fois depuis la mort de sa femme dix ans plus tôt. Celle dont il s'éprend est une de ses anciennes étudiantes qui l'aimait déjà en secret lorsqu'il était son prof. Depuis, Janet Hartigan est devenue médecin urgentiste : elle est toujours fascinée par cet homme qui semble avoir bâti une forteresse infranchissable autour de lui. C'est leur relation amoureuse – à la fois inhabituelle et fragile – qui provoque l'évolution de la famille Wetherhold. Lauréate du Golden Globe, Sarah Jessica Parker a accepté de camper Janet, ce qui a ravi Dennis Quaid. “Elle a été d'autant plus incroyable qu'il s'agissait d'un personnage très différent de ses précédents rôles,” déclare-t-il. “Elle refuse également l'émotion, même si elle n'est pas aussi distante que Lawrence. Ils semblent totalement
démunis au départ, mais ils arrivent pourtant à nouer une relation.”
La comédienne avait déjà collaboré avec le producteur Michael London sur ESPRIT DE FAMILLE, ce qui l'a encouragé à lui envoyer le scénario de SMART PEOPLE. “Il m'a semblé que son tempérament correspondait parfaitement à l'atmosphère du film,” remarque London. “Je savais qu'elle aimait relever les défis et les personnages retors. Elle parvient à les rendre crédibles et proches du spectateur, comme peu d'acteurs y arrivent.” C'est la complexité de la relation amoureuse entre Lawrence et Janet qui a séduit l'actrice. “Ce qui m'a plu, c'est qu'il s'agit d'une histoire vraisemblable et qu'elle parle de deux êtres qui font de leur mieux pour que leur relation fonctionne, alors même qu'ils n'y sont pas du tout préparés,” signale-t-elle. Elle ne tarit pas d'éloges sur Dennis Quaid. “Il a conservé la fraîcheur des débutants,” poursuit-elle. “Il est tout le temps enthousiaste, et jamais cynique. Il m'a vraiment épatée et je l'ai trouvé très attachant.”
Le milieu universitaire : tournage à Carnegie Mellon University
Pour transcrire l'atmosphère d'une prestigieuse université, la production a tourné l'essentiel du film sur le campus de Carnegie Mellon, l'un des fleurons de l'enseignement supérieur américain. Située à Pittsburgh, en Pennsylvanie, cette université a d'autant plus séduit Michael London et Bruna Papandrea qu'ils ont produit MYSTERIES OF PITTSBURGH l'an dernier, également tourné dans cette ville du nord-est des Etats-Unis, et qu'ils se sont pris d'affection pour la région. London a demandé à Mark Poirier d'intégrer lesspécificités du lieu dans l'intrigue même du scénario, non pas comme simple décor mais comme personnage à part entière. “Je suis de plus en plus attiré par les films qui utilisent intelligemment les lieux où ils sont tournés, et qui ne se déroulent pas dans un décor anonyme,” affirme London. “Du coup, je ne peux pas dire qu'on a seulement tourné SMART PEOPLEà Pittsburgh : on a clairement situé l'intrigue à Pittsburgh. On a fait de Lawrence un prof de Carnegie Mellon. Pour moi, Dennis Quaid est un authentique habitant de Pittsburgh, ce qui a ajouté à l'authenticité de l'ensemble.”
La production a également été séduite par l'originalité du style de la ville que Lawrence Wetherhold qualifie de “Paris de la Pennsylvanie occidentale.” “Ce qui est formidable quand on tourne à Pittsburgh,” ajoute Bruna Papandrea, “c'est qu'on a le sentiment de se retrouver dans un décor qu'on n'a presque jamais vu car très peu de films y ont été tournés.”
Noam Murro s'est montré captivé par le potentiel visuel qu'offre le campus de Carnegie Mellon, situé sur un terrain de 56 hectares,à environ 5 km du centre-ville de Pittsburgh. “Il ne s'agit pas d'un campus emblématique de la côte Est des Etats-Unis, avec ses bâtiments en briques couverts de lierre,” précise-t-il. “En plus, Carnegie est réputé pour son département de lettres et d'arts du spectacle, ce qui convenait parfaitement à l'intrigue de Smart People. Mais surtout, c'est typiquement le genre d'université dans
laquelle Lawrence est susceptible d'enseigner.”
La production a non seulement bénéficié des décors authentiques du campus, des bureaux aux amphithéâtres, mais également des nombreux étudiants qui ont servi de figurants, d'assistants de production et de stagiaires. La chef décoratrice Patti Podesta, qui a contribué à installer l'atmosphère inquiétante de MEMENTO de Christopher Nolan et qui a recréé l'Ambassador Hotel de 1968 dans BOBBY, a étroitement collaboré avec Murro. Par ailleurs, elle a aimé se plonger dans la vie routinière de la famille Wetherhold pour imaginer le décor défraîchi de leur maison. Après une série de repérages en ville, elle a choisi un pavillon du quartier de Friendship (“Amitié”), réputé pour sa convivialité. En l'espace de deux semaines, la maison a été totalement redécorée afin de donner l'impression qu'y vit depuis dix ans une famille en souffrance et incapable de se parler. Une fois à Pittsburgh, les comédiens et l'équipe technique ont tourné le film en un temps record de 29 jours. En effet, Murro a su imposer un rythme trépidant à l'ensemble de ses collaborateurs. “Noam a insufflé une énergie incroyable au film, et a su prendre des décisions très rapides tout au long du tournage,” note Papandrea. “J'ai travaillé avec Sydney Pollack pendant des années et j'ai toujours été fascinée par le fait qu'il avait gardé l'énergie d'un homme de trente ans, alors qu'il réalisait des films depuis quatre ou cinq décennies. Noam possède cette même énergie : il ne se ménage jamais. Il a une vraie agilité d'esprit.”
L'importance de la musique
C'est le célèbre guitariste Nuno Bettencourt qui a signé la partition de SMART PEOPLE : c'est aussi la première fois qu'il travaille pour le cinéma. Bruna Papandrea, amie de Bettencourt, lui avait donné une copie du film et, sans même qu'on le lui demande, le musicien a composé une musique. Par la suite, les producteurs ont écouté sa composition et ont eu le sentiment qu'il était allé dans la bonne direction. “La musique est purement émotionnelle et je me suis toujours dit qu'il fallait que la partition fasse écho au trouble intérieur des personnages,” reprend Noam Murro. “Nuno a tout de suite été sur la même longueur d'ondes que moi.” Bettencourt a puisé son inspiration dans les détails infimes des scènes d'ouverture. “Ce sont tous ces moments où les personnages se révèlent patauds, comme la démarche de Lawrence, sa manière de garer sa voiture ou d'oublier systématiquement le nom des gens,” rapporte-t-il. “Cela m'a fait penser à Drôle de couple avec Jack Lemmon et Walter Matthau, si bien que j'arrivais d'emblée à entendre la musique dans ma tête. Bien entendu, je m'identifie toujours aux familles à problèmes, et je me suis totalement identifié à celle-ci.” Loin d'écrire une partition symphonique, Bettencourt a préféré une musique de chambre tout en retenue, reflétant les états d'âme des personnages. “Je souhaitais que la musique s'harmonise avec les subtilités de la narration,” confie-t-il. “Il n'y a que six personnages principaux et la plupart des scènes n'en réunissent que deux ou trois à la fois. Je me suis immédiatement fait la remarque qu'il ne fallait pas qu'il y ait plus d'instruments que de personnages dans chacune des séquences.”
Il a aussi choisi de travailler le contrepoint musical. “Si la tension était palpable dans une scène donnée, je privilégiais une musique légère, et si l'atmosphère était romantique, je changeais de tonalité pour adopter une partition plus tonique,” ajoute-t-il. “A l'inverse, lorsque le climat devient plus lourd, je m'orientais vers une musique pleine de drôlerie. Tout le monde sait que c'est le propre de toutes les familles : la gravité est souvent drôle rétrospectivement, et l'amour n'est jamais loin…”
Bettencourt a également composé plusieurs chansons originales avec sa femme Suze Demarchi, auteur et interprète d'un groupe australien. “Nous avons placé nos chansons à des moments stratégiques du film, pour redynamiser les personnages,” reprend-il. “Je crois que les chansons fonctionnent très bien et nous y avons pris beaucoup de plaisir.”
Bien entendu, Bettencourt avait quelques appréhensions à l'idée de travailler pour le cinéma, mais il se souvient du jour où ses craintes se sont dissipées. “Noam est venu me voir pour entendre la musique, et il avait une expression terrible sur le visage, si bien que j'ai cru qu'il allait se mettre à pleurer,” se rappelle-t-il. “Je me suis demandé si c'était mauvais à ce point. Et puis, il s'est levé et il m'a embrassé. En fait, il a adoré ma musique.” Qu'il s'agisse de la musique, des décors ou de la direction d'acteurs, Noam Murro a cherché à cerner les évolutions subtiles des personnages de SMART PEOPLE. “C'est une histoire qui passe constamment du drame à la comédie, et j'espère que le spectateur aura le sentiment d'avoir pu partager la tristesse et la joie des protagonistes qui composent cette famille fragile,” conclut le réalisateur. Dennis Quaid (Lawrence Wetherhold)
DEVANT LA CAMÉRA
Dennis Quaid (Lawrence Wetherhold)
Au cours de sa carrière, Dennis Quaid a interprété des rôles extrêmement différents dans toutes sortes de films. Pour LOIN DU PARADIS de Todd Haynes, il a notamment été cité au Golden Globe et à la Screen Actors Guild. On l'a également vu dans AMERICAN DREAMZ de Paul Weitz, avec Hugh Grant et Willem Dafoe, EN BONNE COMPAGNIE de Paul Weitz, avec Scarlett Johansson et dans le thriller ANGLES D'ATTAQUE, avec Matthew Fox et William Hurt. Il s'est fait connaître pour avoir incarné l'entraîneur de base-ball dans un lycée dans RÊVE DE CHAMPION et un avocat puissant dans TRAFFIC de Steven Soderbergh. On l'a également vu dans UNE FAMILLE 2 EN 1, EN BONNE COMPAGNIE, LE JOUR D'APRÈS de
Roland Emmerich, ALAMO, A NOUS QUATRE de Nancy Meyers et LE VOL DU PHOENIX. Pour le petit écran, il s'est produit dans BILL et la suite BILL : ON HIS OWN, ainsi que dans DINNER WITH FRIENDS. Il a fait ses débuts de réalisateur avec le téléfilm EVERYTHING THAT RISES.
Après avoir étudié le théâtre à l'université de Houston, il décroche son premier grand rôle dans LA BANDE DES QUATRE de Peter Yates, où il campe un ancien footballeur. Il enchaîne alors avec LE GANG DES FRÈRES JAMES de Walter Hill, CRAZY MAMA de Jonathan Demme, DREAMSCAPE de Joseph Ruben, LA VIE EN MAUVE, ENEMY de Wolfgang Petersen, SAVIOR, WYATT EARP de Lawrence Kasdan, L'ÉTOFFE DES HÉROS de Philip Kaufman, L'ENFER DU DIMANCHE de Oliver Stone, AMOUR ET MENSONGES de Lasse Hallström, EVERYBODY'S ALL AMERICAN de Taylor Hackford, MORT À L'ARRIVÉE et FLESH AND BONE. On le retrouvera prochainement dans THE EXPRESS et THE HORSEMAN.
Sarah Jessica Parker (Janet Hartigan)
Sarah Jessica Parker se produit à la fois au théâtre, à la télévision et au cinéma. Avec SMART PEOPLE, elle retrouve le producteur Michael London avec qui elle avait collaboré sur ESPRIT DE FAMILLE qui lui a valu une citation au Golden Globe de la Meilleure Actrice. On l'a également vue dans PLAYBOY À SAISIR, avec Matthew McConaughey, et SEX AND THE CITY – le film. Sarah Jessica Parker s'est surtout fait connaître dans le rôle de Carrie Bradshaw dans la série culte SEX AND THE CITY dont elle est également productrice exécutive. La série lui a valu un Emmy, un Screen Actors Guild Award et quatre Golden Globes. Au cinéma, elle a inscrit son nom aux génériques de SÉQUENCES ET CONSÉQUENCES de David Mamet, L'AMOUR DE MA VIE, MARS ATTACKS de Tim Burton, IF LUCY FELL, LE CLUB DES EX, ED WOOD de Tim Burton, LUNE DE MIEL À LAS VEGAS, FLIGHT OF THE NAVIGATOR, GIRLS JUST WANT TO HAVE FUN, FOOTLOOSE, FIRSTBORN de Michael Apted, SOMEWHERE TOMORROW, RICH KIDS et LA STORY avec Steve Martin. Sur scène, elle s'est produite dans Wonder of the World, Once Upon a Mattress à Broadway et How To Succeed in Business Without Really Trying avec Matthew Broderick.
Thomas Haden Church (Chuck Wetherhold)
Thomas Haden Church a été cité à l'Oscar pour son rôle de Jack dans SIDEWAYS d'Alexander Payne, avec Paul Giamatti. Le film lui a également valu l'Independent Spirit Award.
On l'a récemment vu dans SPIDER-MAN 3 de Sam Raimi où il incarne l'Homme-Sable et BROKEN TRAIL de Walter Hill grâce auquel il a remporté un Emmy ainsi que deux citations au Golden Globe et au Screen Actors Guild Award. Il fait ses débuts au cinéma dans TOMBSTONE en 1993. Il s'est fait connaître pour son interprétation de Lowell Mather dans la série WINGS et celle de Ned Dorsey dans la série NED ET STACEY. On l'a également retrouvé dans GEORGE DE LA JUNGLE et FREE MONEY avec Marlon Brando.
Il a par ailleurs réalisé ROLLING KANSAS, présenté en Sélection Officielle au Festival de Sundance en 2003.
Ellen Page (Vanessa Wetherhold)
Interprète du rôle-titre de JUNO de Jason Reitman, Ellen Page y incarne une adolescente qui se retrouve enceinte accidentellement et qui décide de faire adopter son bébé. Lauréate d'un Golden Globe, elle est aujourd'hui l'une des comédiennes les plus recherchées de sa génération. Née à Halifax, en Nouvelle-Ecosse, Ellen Page fait ses débuts dans le téléfilm PIT PONY qui lui vaut une citation au Gemini de la Meilleure Actrice. Elle enchaîne avec LOVE THAT BOY, puis Marion Bridge, qui remporte le Prix du Meilleur Premier Film Canadien
au Festival de Toronto, tandis qu'Ellen Page décroche l'ACTRA Maritimes Award de la Meilleure Coméienne. A l'affiche de la série télé TRAILER PARK BOYS, elle a récemment interprété le rôle de Lilith dans la première saison de la série REGENESIS, qui lui a valu un Gemini Award. On l'a également vue dans MRS ASHBORO'S CAT pour lequel elle a obtenu un autre Gemini Award. En 2003, elle campe le rôle principal dans MOUTH TO MOUTH d'Alison Murray et inscrit son nom au générique de WILBY WONDERFUL de Daniel MacIvor, présenté au Festival de Toronto en 2004. A l'été 2004, elle tourne HARD CANDY de David Slade, où elle donne la répliqueà Patrick Wilson (ANGELS IN AMERICA). Face-à-face angoissant entre deux personnages, le film obtient un grand succès au Festival de Sundance en 2005. L'actrice enchaîne avec le rôle de Kitty Pride dans le troisième volet de X-MEN, puis incarne Tracey dans THE TRACEY FRAGMENTS de Bruce MacDonald, avant de donner la réplique à Catherine Keener dans AN AMERICAN CRIME de Tommy O'Haver. On la retrouvera dans THE STONE ANGEL de Kari Skogland, JACK AND DIANE et DEFENDOR.
Ashton Holmes (James Wetherhold)
Ashton Holmes a fait ses débuts dans HISTORY OF VIOLENCE de David Cronenberg, avec Viggo Mortensen, Maria Bello et William Hurt. Il a également joué dans WIND CHILL, thriller fantastique avec Emily Blunt, et NORMAL ADOLESCENT BEHAVIOR, où il donne la réplique à Amber Tamblyn. Il tourne actuellement en Australie et Nouvelle-Zélande la mini-série THE PACIFIC dont les producteurs exécutifs sont Steven Spielberg et Tom Hanks. Au théâtre, il s'est produit dans le spectacle musical Rent, All Shook Up, The Snow Queen et A Christmas Carol. Pour le petit écran, il a tenu un rôle récurrent dans la série BOSTON JUSTICE.
DERRIERE LA CAMÉRA
Noam Murro (Réalisateur)
Réalisateur de publicités, Noam Murro a notamment remporté le Directors Guild Award du réalisateur de l'année en 2005. Il s'est fait remarquer grâce à une campagne publicitaire particulièrement audacieuse pour le célèbre restaurant Katz's du Lower East Side de New York. Il signe ensuite un spot sur les dangers du tabac pour le département de la Santé de la Californie, avant de réaliser une publicité pour Toshiba, où toute la vie d'un mourant défile devant lui, saluée par le New York Times. En 2003, il décroche le Gold Lion au Cannes Lions Festival pour son spot Birthday. Deux ans plus tard, il remporte un deuxième Gold Lion pour sa campagne pour Olympus. Il a également fondé Biscuit Filmworks, société de production de films publicitaires. SMART PEOPLE est son premier long métrage.
Mark Poirier (Scénariste)
Mark Poirier est l'auteur de deux romans, “Goats” et “Modern Ranch Living”, ainsi que de deux recueils de nouvelles : “Unsung Heroes of American Industry” et “Naked Pueblo”. On lui doit plusieurs scénarios, comme l'adaptation du livre d'Alice Munro, HATESHIP, FRIENDSHIP, COURTSHIP, LOVESHIP, MARRIAGE, PRETTY FACE, ALL FAMILIES ARE PSYCHOTIC d'après Douglas Coupland et l'adaptation de son propre roman, GOATS. Poirier est diplômé de Standford et de John Hopkins University.
Bridget Johnson (Productrice)
Productrice de films indépendants, Bridget Johnson a récemment produit ICE PRINCESS avec Joan Cusack et Kim Cattrall. Avant de fonder sa propre société en 1999, elle a été présidente du département production chez New Regency Productions, où elle a notamment supervisé la production du SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ, HAUTE VOLTIGE et FIGHT CLUB. De 1995 à 1998, elle a dirigé la société Gracie Films : elle a ainsi développé et produit POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR, avec Jack Nicholson, Helen Hunt et Greg Kinnear. Le film a décroché sept citations à l'Oscar et remporté trois Golden Globes. A la même époque, elle a supervisé le premier long métrage de Wes Anderson, BOTTLE ROCKET, et JERRY MAGUIRE avec Tom Cruise.
Michael Costigan (Producteur)
Président de Scott Free, maison de production de Ridley et Tony Scott, Michael Costigan a produit AMERICAN GANGSTER de Ridley Scott, avec Denzel Washington et Russell Crowe, et THE COMPANY, mini-série retraçant l'histoire de la CIA. Il vient de produire BODY OF LIES, thriller politique également signé Ridley Scott, avec Leonardo DiCaprio et Russell Crowe. Il fait ses débuts de producteur en 2004 avec BROKEBACK MOUNTAIN de Ang Lee, qui remporte les Oscars du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Scénario.
Michael London (Producteur)
Fondateur de Groundswell Productions en 2006, Michael London finance les projets de réalisateurs prestigieux et de nouveaux talents. On lui doit notamment MILK de Gus Van Sant, avec Sean Penn, Emile Hirsch et James Franco, APPALOOSA de Ed Harris, avec Renee Zellweger et Viggo Mortensen, THE MARC PEASE EXPERIENCE de Todd Louiso, avec Jason Schartzman et Ben Stiller, THE MYSTERIES OF PITTSBURGH de Rawson Marshall Thurber, avec Sienna Miller, Peter Sarsgaard, Mena Suvari, Jon Foster et Nick Nolte et THE VISITOR de Tom McCarthy, sélectionné aux Festivals de Toronto et de Sundance. Avant de créer Groundswell, London a produit SIDEWAYS d'Alexander Payne, qui a remporté le Golden Globe du Meilleur Film et un Independent Spirit Award, ainsi que l'Oscar du Meilleur Scénario tiré d'un livre.
Bruna Papandrea (Productrice)
Présidente de Groundswell Productions, Bruna Papandrea a assuré la production exécutive de THE MYSTERIES OF PITTSBURGH de Rawson Thurber et de MILK, avant de produire THE MARC PEASE EXPERIENCE. Née en Australie, elle fait ses débuts comme productrice de spots publicitaires. En 1993, elle s'installe à New York pour produire Lifebreath. Elle retourne ensuite en Australie et y produit BETTER THAN SEX. En 2001, elle s'installe à Londres où elle travaille pour Mirage Enterprises, société d'Anthony Minghella et de Sydney Pollack. Elle y supervise UN AMÉRICAIN BIEN TRANQUILLE de Phillip Noyce, TRIAGE de Danis Tanovic, d'après Scott Anderson, et THE NO.1 LADIES DETECTIVE AGENCY.
Jennifer Roth (Productrice exécutive)
Jennifer Roth travaille dans le milieu du cinéma depuis 17 ans. Elle a récemment été directrice de production sur TRAINWRECK: MY LIFE AS AN IDIOT avec Seann William Scott et Gretchen Mol. Elle a assuré la même fonction sur BLACK AND WHITE, SONGCATCHER et LES BERKMAN SE SÉPARENT. Elle a par ailleurs inscrit son nom aux génériques de BAD LIEUTENANT de Abel Ferrara, SMOKE de Wayne Wang, DEADMAN de Jim Jarmusch, THE CROW de Alex Proyas et LAWN DOGS.
Patti Podesta (Chef décoratrice)
Patti Podesta a conçu les décors de BOBBY d'Emilio Estevez, avec Anthony Hopkins, Sharon Stone, Demi Moore, Lindsay Lohan et Elijah Wood, et MEMENTO de Christopher Nolan. Elle a également été décoratrice de NOWHERE et SPLENDOR de Greg Araki, ANNAPOLIS, GÉNÉRATION RX de Arie Posin et SPIN de James Redford.
Avant de s'orienter vers le métier de chef décoratrice, elle s'est d'abord fait connaître comme vidéaste.
Amy Westcott (Chef costumière)
Originaire de Philadelphie, Amy Westcott a décroché un diplôme de création de mode à Syracuse University. Elle a fait ses débuts comme assistante costumière sur COPLAND de James Mangold, avant de concevoir les costumes de CAMPFIRE STORIES. Elle a inscrit son nom aux génériques de LES BERKMAN SE SÉPARENT de Noah Baumbach, qui a remporté les Prix du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Scénario au Festival de Sundance, ROGER DODGER de Dylan Kidd et P.S. du même Dylan Kidd.
LISTE ARTISTIQUE
Lawrence Wetherhold DENNIS QUAID
Janet Hartigan SARAH JESSICA PARKER
Chuck Wetherhold THOMAS HADEN CHURCH
Vanessa Wetherhold ELLEN PAGE
James Wetherhold ASHTON HOLMES
Nancy CHRISTINE LAHTI
Missy CAMILLE MANA
William DAVID DENMAN
Hadley DON WADSWORTH
Roth ROBERT HALEY
Curtis PATRICK SEBES
Rodney KEVIN JAMES DOYLE
Ben PAUL J. HUBER
Bénévole IVA JEAN SARACENI
Employé parking RICHARD JOHN WALTERS
Weller SCOTT A. MARTIN
Knight JANE MOWDER
Talbot ADAM KROLOFF
Serveur PATRICK JORDAN
Brooke AMANDA JANE COOPER
Linsey KILEY CAUGHEY
Serveuse CHRISTY HARST
Bloomberg RICK WARNER
Joseph BARRETT HACKNEY
Etudiant JOSE A. RIVAS
LISTE TECHNIQUE
Un film de NOAM MURRO
Scénario MARK JUDE POIRIER
Produit par BRIDGET JOHNSON, MICHAEL COSTIGAN
MICHAEL LONDON, BRUNA PAPANDREA
Producteurs exécutifs OMAR AMANAT, STEFFEN AUMÜLLER
MARINA GRASIC, JENNIFER ROTH
KENNETH ORKIN, ED RUGOFF
BILL BLOCK, PAUL HANSON
SAID BOUDARGA
Co-producteurs CLAUS CLAUSEN, GLENN STEWART
DEBORAH AQUILA, JOHN WOLDENBERG
Image TOBY IRWIN
Décors PATTI PODESTA
Montage ROBERT FRAZEN & YANA GORSKAYA
Costumes AMY WESTCOTT
Musique NUNO BETTENCOURT
Casting DEBORAH AQUILA, C.S.A.
TRICIA WOOD, C.S.A.,
JENNIFER SMITH, C.S.A.
1er assistant réalisateur RICHARD GRAVES
Chef cascadeur MATT BAKER
Maquillage JUDY CHIN
Coiffure MANDY LYONS
Effets spéciaux HANK ADDLEBERRY
Effets visuels POST LOGIC STUDIOS
MUSIQUE
“This is Your Life” “Pursuit of Happiness”
Ecrit par Nuno Bettencourt et Gary Cherone
Interprété par Nuno Bettencourt et Suze DeMarchi
“Tragedy”
Ecrit par Nuno Bettencourt et Nici Wilson
Interprété par Population 1
“Sad”
Ecrit par Anthony J. Resta
Programmation musicale de Anthony J. Resta
Interprété par Nuno Bettencourt et Anthony J. Resta
“Need I Say More”
Ecrit par Gary Cherone et Paul Mangone
Interprété par Paul Mangone, Nuno Bettencourt et Suze DeMarchi
“Flow” “If Only”
Ecrit et interprété par Nuno Bettencourt
“Make it End”
Ecrit par Suzi DeMarchi et Steve Elson. Interprété par Baby Animals
“Rush You”
Ecrit par Suzi DeMarchi, Dave Leslie et Eddie Parise
Interprété par Baby Animals
“Stitch”
Ecrit par Suze DeMarchi
Interprété par Baby Animals
“Peace”
Ecrit par Nuno Bettencourt et Gary Cherone
Interprété par Nuno Bettencourt
“Q.P.D.”
Ecrit et interprété par Nuno Bettencourt
“You Still Need Me”
Ecrit par Suze DeMarchi et Andrew Ferriss
Interprété par Baby Animals
“Nothing But Trouble”
Ecrit par Nuno Bettencourt
Interprété par Population 1
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